Club de jardinage d'Ans - Résumé des conférences

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Résumé de la conférence de M. Ferrière

Quel terreau choisir ?

Toujours un terreau de marque, certes plus cher, mais offrant un mélange de différents éléments déjà décomposés, ce qui n’est pas le cas des terreaux- produits blancs; or un terreau non décomposé est néfaste puisqu’il se décomposera sur le terrain en libérant des toxines.

Les terreaux spécifiques sont intéressants parce qu’ils contiennent tout ce dont la plante a besoin et notamment les oligo-éléments.

Les terreaux pour semis sont bons, mais souvent trop fins.

N.B. La tourbe ne nourrit pas, mais allège et apporte l’acidité ; la tourbe claire provient de la 1ère couche de la tourbière et n’est pas encore décomposée; la tourbe foncée provient des couches profondes et est décomposée.Les potirons :

Le pinçage : Pour toutes les cucurbitacées (sauf pour la courgette), il faut pincer la tête quand la plante atteint une trentaine de cm, afin de favoriser la ramification et ainsi l’apparition des fleurs mâles et femelles ; dès que le fruit est formé, pincer la tige en laissant 2 ou 3 feuilles après le fruit afin que la sève parvienne encore à lui.

De quoi la cucurbitacée a-t-elle besoin ? Elle aime l’humus et l’azote ; si le fruit tombe, l’azote le fixera ; le fruit exige aussi potasse et phosphate.

Pour favoriser la fécondation, certains préconisent de passer de fleur en fleur avec une plume de pigeon.

La pourriture des oignons : est due à un excès d’azote ; l’ajoute de fleur de soufre ne paraît pas un remède efficace.

A propos de fumier : dans la rotation des cultures, se rappeler qu’il convient pour les foliacés uniquement ;

ne jamais en mettre chaque année ; la fiente des poules et pigeons convient bien pour les poireaux, mais il faut en faire un purin (1 kg de fiente pour 40 litres d’eau, laisser macérer 2 ou 3 jours, arroser par temps de pluie ou couvert).

A propos de fourmis :si elles montent sur un végétal, c’est qu’il a des pucerons ou des cochenilles dont elles mangent les excréments ; les produits du commerce conviennent.

Pour alléger une terre trop lourde : il faut y apporter du sable de Rhin, ou de la chaux (à  l’arrière-saison et en petites quantités) ou du fumier de champignonnières, qui alors est éteint.

L’oïdium des groseilliers à maquereaux : l’oïdium est une maladie cryptogamique qui doit donc se traiter par un fongicide ; elle se développe par temps humide et chaud, donc surtout en septembre. Il faut traiter préventivement, avant la floraison, et pulvériser encore après la formation des groseilles ;il faut aussi traiter le sol.

La rouille : attaque les rosiers, les rhododendrons etc. ; il faut pulvériser l’arbre et le sol avec un produit à base de cuivre, comme la bouillie bordelaise, et continuer pendant l’hiver; il faut aussi ramasser les feuilles et les brûler. On conseille de changer de produit en cours de traitement en vue d’éviter l’accoutumance.

A propos de cochenilles et autres insectes protégés par une carapace :arroser le bas de la plante avec un insecticide délayé afin que le produit agisse par la sève et empoisonne l’insecte.

Contre les mauvaises herbes entre les plantations :l’herbe de tonde peut convenir, en couche mince qui permettra à l’herbe de faner ;quant aux écorces de pin, elles donnent de l’acidité ;il faudra donc ajouter un produit calcaire après quelques années pour rétablir le pH.

A propos de laurier-sauce : il faut le rentrer l’hiver, à la lumière et à la température la plus basse possible, en lui donnant peu à boire parce qu’il est en repos ; il faudra ménager une transition quand on le sortira :d’abord à l’ombre, puis à mi-ombre etc. .

A propos de myrtilles : l’arbrisseau aime la terre de bruyère ; l’arroser très souvent ; pour favoriser la fructification, surfacer et apporter du terreau et aussi, le plus tôt possible, de l’engrais organique essentiellement à base de potasse et phosphate.

A propos de rhododendrons :arroser très souvent même s’il a plu, car la terre de bruyère sèche vite et se rétracte.

Comment rempoter :s’il y a du feutre autour de la motte, ne pas faire tomber la terre, ce qui tuerait la plante, mais griffer le feutre pour que les racines repercent.

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