Club de jardinage d'Ans - Résumé des conférences

Retour aux résumés des conférencesLe compostage

Résumé de la conférence de M. Vrancken

Définition : le compostage est un procédé naturel qui transforme en présence d’oxygène (aérobiose) des déchets organiques [en tas, au sol ou mixte (en tas puis au sol)] en un produit ressemblant à de la terre appelé humus ou compost.

 Quels sont les inconvénients des matières organiques fraîches non compostées ?

-          beaucoup de germes infectieux

-          des larves de mouches

-          beaucoup d’azote

-          fonte des semis

Composter = décomposer les déchets par une aération

                         ne pas enfouir et ne pas tasser pour éviter le manque d’aération

                    transformer les matières organiques brutes végétales en humus

 

L’importance de l’humus ® la clef de la réussite du jardin par la fertilisation avec son apport

Propriétés de l’humus  ® un produit légèrement acide qui retient l’eau et les engrais azotés nitriques

Les conditions d’un bon compostage :

Le soleil – important puisqu’il constitue la principale source d’énergie

L’eau – les micro-organismes et les autres êtres vivants travaillent de manière efficace dans une humidité constante

L’air -l’oxygène est indispensable aux organismes décomposeurs pour vivre ; sans oxygène, il y a fermentation d’où mauvaises odeurs

Les micro-organismes - des êtres vivants comme les bactéries, levures, moisissures, algues microscopiques

Matières compostables :

-          matières organiques végétales lignines et cellulose

-          végétaux comme de la paille, des branchages (ligneux) riches en matière carbonée

-          matières molles comme les herbacées, engrais verts (moutarde) riches en matières azotées = stimulation des micro-organismes

-          épluchures de pommes de terre, pelures d’agrumes et d’autres fruits ( ! produits sur épluchures)

-          coquilles d’œufs et de noix concassées

-          marc et filtres de café ou thé, essuie-tout

-          restes alimentaires

-          bois émondés en menus morceaux et branches de haies taillées

-          sciure et copeaux de bois, feuilles

-          restes du potager et du jardin d’agrément

-          fientes de volaille riches en calcium et en azote

-          feuilles de rhubarbe car riches en acide oxalique

-          pulvériser du sang, apport de poudre d’os (phosphore) ou guano (excréments d’animaux marins)

Matières non compostables :

-          les matières animales

-          les litières d’animaux domestiques non bio-dégradables

-          les plastiques, ferrailles, canettes, textiles, papiers….

-          les tontes de pelouses traitées en abondance par des substances non bio-dégradables

 Réalisation du compost :

 En tas : 60% de carbonés, 40% d’azotés

              Le compost doit se situer sur une zone de terre légèrement ombragée

 
 

 

 

 Il faut le mélanger 1 à 2 fois au début pour l’élévation de la t°.

Lorsque le compost a atteint une t° de 70°, on peut dire qu’il est assaini c’est-à-dire qu’il y a destruction des germes infectieux et des graines.

« Activateur : il n’est pas obligatoire d’acheter des activateurs en poudre car les anciens composts contiennent beaucoup de micro organismes ».

Il faut maintenir le compost à 60% d’humidité, ajouter un peu d’algues marines et de la paille pour couvrir légèrement s’il a tendance à se sécher

Au sol : enfouissement des matières à quelques cm de profondeur du sol

technique moins favorable car il n’y a pas d’augmentation de T° d’où pas de destruction des germes

infectieux, des graines…

Mixte : après évolution de la T° du compost en tas, le mettre en sol

En container : le silo à claire voie est meilleur que le fût composteur car plus d’aération

Utilités du compost : rendre au sol son humus et rendre au cycle de la nature une partie de ce que l’on a prélevé.

En effet, le compost bien réalisé a de nombreux effets bénéfiques pour le sol et les végétaux. Il augmente le taux de matières organiques dans le sol et améliore la capacité de rétention d’eau et la porosité du sol. Il contribue à la croissance des plantes et des fleurs

-          si utilisé à la préparation du terreau pour jardinières, l’humus doit être terminé

-          si utilisé en maraîchère, il ne doit pas être terminé. Il sera incorporé au sol en petites quantités entre les lignes

-          l’humus peut être utilisé dans le sol en grandes quantités (6 à 8 kg/m2)

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