Club de jardinage d'Ans - Résumé des conférences

Retour aux résumés des conférencesLes géraniums et fuchsias

Résumé de la conférence de M. Gielen

Les géraniums

  Historique:    C’est à tort qu’on désigne souvent le pélargonium sous le vocable de géranium, car il s’agit de deux plantes différentes ; en effet, le géranium est vivace et rustique, résistant à l’hiver, alors que le pélargonium est vivace mais ne résiste pas à notre climat.  

Il existe trois grandes variétés de pélargoniums :

¨       pélargonium grandiflora, non remontant et fleurissant uniquement en mai- juin ;

¨       pélargonium hortorum,  souvent orné d’une couronne brune, d’où son nom de pélargonium zonal remontant, pour parterres et jardinières, de tous coloris entre le blanc, le rose, le mauve et le rouge ;

¨       pélargonium lierre, remontant, au port retombant, aux coloris variés, du rose au rouge et au mauve. « Le roi des balcons » est le plus connu ;

Il existe aussi des variétés de pélargoniums non florifères mais odorants  

1.       Comment faire soi-même des pélargoniums ?

¨              Matériel : disposer d’une véranda pour l’hivernage, à défaut, les appuis de fenêtre feront l'affaire  

¨              Quand bouturer : on peut le faire toute l’année, et surtout en mars, sur des pieds -mères qui ont hiverné, et en août ; la reprise est idéale, mais l’hivernage difficile.

¨              Comment bouturer :    Principe : toujours couper sous un nœud   

Prélever une tête de 3 feuilles en coupant ± 2 mm sous la feuille avec une lame bien tranchante et sans écraser la tige ; enlever la dernière feuille.

Faut-il enlever fleurs et boutons ?

On l’a longtemps cru, pensant que la bouture était ainsi déforcée ; en fait en enlevant les fleurs, on crée une plaie et la plante doit dépenser son énergie à cicatriser.

On penche aujourd’hui pour supprimer les fleurs épanouies qui pourraient pourrir sur la bouture et pour garder les boutons qui avorteront si la bouture ne peut les nourrir.  

¨              Conditions de bouturage :

Un bon  substrat est absolument indispensable. C’est de lui que dépend la réussite.

On peut choisir

Ø       de la tourbe sableuse de type TKS 1 avec 1/3 de sable de Rhin 

Ø       du terreau de bouturage

Ø       de la perlite pure et humidifiée(cela fonctionne très bien, mais il faut empoter la bouture dès qu’il y a des racines)

Ø       des pastilles de tourbe à humidifier 

  Récipient : soit de récupération, comme des boîtes à œufs ; soit des plateaux de culture  

Après reprise des boutures, (± 1 mois, sachant que plus on est tard dans la saison,  plus la reprise est lente), passer dans un pot de 9 à 10 cm de diamètre

Hivernage: c’est le moment le plus difficile.

Il faut rentrer les - mères, les boutures ainsi que les plantes du jardin qu’il faut remettre en pot et couper à environ 15 cm. Le local doit être éclairé, sans gel, mais pas trop chaud sinon la  plante file et jaunit. L’arrosage est peu abondant, (il ne doit y avoir ni végétation ni pourriture), en fonction des besoins. La motte de terre doit être mouillée jusqu’en bas.  

Habituer les plantes à sortir:

Faire ramifier la bouture

Planter                       

Terre de rempotage: pour moitié : compost –  maison, à savoir : un compost qui a terminé sa décomposition ( environ 2 ans) et tamisé auquel on ajoute pour l’autre moitié de la tourbe ordinaire et de la perlite (3 litres / 80littres de terreau) ; ajouter de l’engrais libérant ses       éléments progressivement et proportionnellement à la température ; en août, donner de l’engrais liquide 1 fois par semaine.  

2.       On peut acheter les boutures déjà enracinées en mars et les remettre en pot  pour une floraison au 15 mai.

3.       On peut récolter les semences : récolter en août( 4 semences par fleur non coupée) et semer en décembre, début janvier ; maintenir de la lumière et la température à 20-25 ; repiquer. 

4.       Si on reprend une plante de l’année antérieure : veiller à bien secouer les racines pour enlever l’ancien substrat, à remettre un nouveau substrat, à éliminer les parasites  

Les fuchsias

De façon générale, les soins sont les mêmes que pour les pélargoniums, sauf pour les points suivants :  

1.   Exposition:  Le pélargonium demande le plein soleil alors que le fuchsia doit être à mi-ombre.

2.       Bouturage : quand on veut !  

3.       Hivernage :  beaucoup plus facile : on rentre les pieds - mères dans une cave ; après avoir retaillé à la Toussaint à environ 5-6 cm ; les bourgeons apparaissent vers février - mars.

4.       Terreau : plus léger, plus tourbeux, et moins riche que pour le pélargonium. Il faut un bon enracinement avant de mettre de l’engrais et l’arrosage est parcimonieux au début.  

5.       Suspension : dans une suspension de 20 cm de diamètre, placer 5 boutures de mars, les pincer 8 semaines avant la floraison (une feuille pincée donne 3 ramifications qu’on repince.

6.       Parasites :souvent la mouche blanche –  à traiter par produit spécifique et la rouille – à traiter par un fongicide à base de cuivre.

 

Les surfinias

On peut bouturer et hiverner. On peut semer au début février, mais les graines donneront un  mélange de surfinias et de pétunias ; les feuilles jaunes dénotent une carence en fer.

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