Club de jardinage d'Ans - Résumé des conférences

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Que planter en sol calcaire ?

Le propriétaire d'un sol calcaire risque de courir à beaucoup d'échecs jusqu'à ce qu'une analyse de terre lui ouvre les yeux et qu'il connaisse le type de végétaux calcicoles, qui pourront prospérer dans son terrain. De plus, il devra se méfier de l'eau d'arrosage, qui a toutes les chances d'être "dure" et de nuire aux plantes. Les plantes en pot sont les premières à souffrir de l'excès de calcaire. Cet excès conduit à des troubles physiologiques connus sous le nom de chlorose (jaunissement puis chute des feuilles, floraison faible sinon inexistante…) On combat la chlorose en faisant un apport de chélates de fer.

Voici les différentes plantations qui s'accommodent à un sol calcaire :

  • Haies:
    •  l'aubépine, le hêtre, le houx, l'if, le buis et le genévrier
  • Arbustes:
    • des sujets panachés comme le cornouiller, les rhus, le mahonia, l'aucuba
    • plusieurs lauriers comme le laurier du Portugal, le laurier-cerise
    • le skimmia, le yucca
    • les classiques comme le forsythia, le seringat, le weigelia, les groseillers à fleurs, l'hibiscus, le buddleia, les genêts, la potentille, la lavande……
    • les grimpantes comme les glycines, les clématites, les lierres, les chèvrefeuilles
  • Fleurs:
    •  l'aubriette, le phlox nain, le muguet, la pervenche, le bergénia, certaines campanules, le géranium vivace, les saxifrages qui fleurissent au printemps
    • le millepertuis, l'alchémille, les violettes, les hostas qui arrivent en été
    • le monde des bulbes comporte de multiples espèces de lis, les narcisses, les tulipes, le crocus, l'allium….
    • Les plantes vivaces résistent presque toutes au calcaire sauf le lupin, les primevères et les delphiniums

L'hibiscus Syriacus.

L'hibiscus (qui fait partie de la famille des malvacées) est un arbuste décoratif pour le jardin de par sa belle floraison qui s'étend du mois d'août à octobre. Cet arbuste atteint 1,5 m à 2 m. Sa rusticité lui permet de supporter des hivers où la T° descend jusqu'à – 15° à – 18°. On peut l'utiliser en groupe ou en haie décorative; sa taille est très facile dans les formes et hauteurs que l'on veut. Il aime les terrains légers, peu sablonneux et ensoleillés. C'est à l'abri du vent, qu'il donnera ses plus belles fleurs qui ressemblent à celles de la rose trémière. La multiplication peut se faire par bouturage sur un bel arbuste en prenant des rameaux à talons, les mettre dans du sable au pied d'un mur orienté au Nord.

La plantation aura lieu en octobre dans une terre engraissée au fumier bien décomposé, deux mois avant la mise en place. Mettre un paillis de paille ou de feuilles avant l'hiver.

La taille commence au début du printemps suivie d'un apport d'engrais ou de fumier aux pied.

Parmi les variétés, relevons:

  • Oiseau bleu – Woolbridge – Hamabo (-à fleurs simples)
  • Ardens, Duc de Brabant, Spéciosus, Jeanne d'Arc (à fleurs doubles)

Les 10 commandements de l'entretien des plantes d'intérieur.

  1. Inspectez régulièrement vos plantes afin de détecter les maladies et parasites.
  2. Tournez les plantes régulièrement afin de favoriser un port harmonieux du feuillage.
  3. Taillez les longues tiges des plantes rampantes ou grimpantes au-dessus du point d'intersection.
  4. En pinçant les pousses des sujets décharnés on favorise la ramification et la plante devient plus touffue .
  5. Ne supprimez pas les racines aériennes, elles captent l'humidité de l'air : en les coupant, vous risqueriez de faire dépérir la plante.
  6. La terre à utiliser doit obligatoirement être de la terre provenant d'un mélange industriel, celui-ci étant aseptisé.
  7. Quand vous lavez les feuilles des plantes, utilisez de l'eau claire et veillez à ne pas éclabousser les fleurs.
  8. Eliminez les feuilles et fleurs mortes tombées de la plante ou sur la plante avec un couteau bien aiguisé sous peine d'abîmer les tissus végétaux.
  9. Supprimez les pousses unies des plantes panachées, elles se développent plus vite que les autres et finissent par envahir la plante.
  10. Lorsque vous fixez les tiges des plantes grimpantes, assurez-vous que vous ne les étranglerez pas.

Le ficus benjamina

Le ficus benjamina est sans conteste une des plantes d’intérieur les plus faciles à entretenir. Il se développe en effet sans manifester trop d’exigences.

Le ficus benjamina ne ressemble pas aux autres espèces. D’abord parce que le tronc n’est pas unique mais multiple. Ensuite parce que ses feuilles sont beaucoup plus petites et que, souvent, plusieurs d’entre elles tombent en hiver. Ce n’est pas grave, elles repoussent au printemps. Si toutes les feuilles d’un rameau sont tombées, il faut le couper au deux tiers et elles réapparaîtront. Bien que très solide, cette plante est attaquée par la cochenille, un insecte qui peut l’affaiblir. Là non plus, il ne faut pas trop s’inquiéter : un insecticide sélectif se révèle la plupart du temps efficace.

Comme le ficus benjamina est une plante originaire des régions tropicales, il a également besoin d’humidité. Il est bon de pulvériser un peu d’eau sur les feuilles une fois par semaine en été et 2 x par mois en hiver. Ce ficus aime la lumière mais pas le soleil.

Pour que la plante se développe plus rapidement, il est conseillé de lui apporter 3 ou 4 x dans l’année un engrais minéral. Juste avant l’hiver, vous pouvez adjoindre un engrais organique. Si, par malheur, votre ficus dégénère et que les apports d’engrais se révèlent inefficaces, et dans la mesure où la plante est déjà vieille, il reste une solution : couper le tronc juste au-dessus de la marque laissée par la cinquième feuille tombée. Mais, si vous respectez les quelques conseils de base, il n’y a pas de raison que vous soyez contraint d’en arriver là.

Le rempotage : si votre ficus étouffe vraiment dans un petit pot, il est indispensable de le changer. L’opération s’effectue au printemps. Il faut choisir un pot qui ne soit pas trop grand, cette plante aimant bien avoir les racines un peu serrées. Après avoir sorti la plante, effritez la terre à la base de la motte et dégagez un peu les racines. Remettez ensuite la motte dans le nouveau pot et ajoutez le complément de terre mélangée à du terreau, de préférence à base de fumier. Si vous pensez que la terre d’apport est suffisamment riche, il est tout à fait inutile d’ajouter soit du compost, soit de la tourbe.

Si le rempotage n’est pas nécessaire, procédez au surfaçage du ficus en procédant comme suit :

  • à l’aide d’un râteau miniature ou plus simplement d’une fourchette, grattez la couche supérieure de terre de votre pot sur une épaisseur de 3 à 4 cm et jetez-la. Il faut procéder avec douceur afin de ne pas abîmer les racines qui peuvent courir jusque-là.
  • Remettez le pot à niveau avec du compost de rempotage un peu humide, sans aucun apport d’engrais parce que ce compost en contient déjà.
  • Tassez doucement sans compacter. Cette opération a pour seul but de maintenir la plante.

A faire :

  • Arrosez régulièrement mais pas trop, afin que la terre soit toujours un peu humide car il ne peut être soumis à une trop grande sécheresse
  • Ne pas déplacez trop souvent votre ficus, il a horreur de cela et il le montre en perdant ses feuilles
  • Maintenez la t° ambiante entre 18 et 24°C

La haie caduque

Elle est souvent fleurie à une saison, dégarnie en général l’hiver :

  • le buddleia : tailler sévèrement en mars, il fleurit tout l’été et accepte tous les sols
  • le charme se forme en rideau qui pousse assez vite (2 tailles par an)
  • le forsythia qui forme un rideau jaune en mars
  • le hêtre qui redoute le calcaire ; existe ne vert et en pourpre
  • le noisetier vert ou pourpre, donne des fruits en août/septembre
  • le tamaris qui résiste au borde de mer ; floraison rose au printemps ou en été

La spirée

Les spirées dont peu parler d’elles. Pourtant il est difficile de trouver des plantes aussi robustes et florifères. Ce sont pour la plupart des petits arbustes à feuilles caduques dont la taille est comprise entre 50 cm et 2,5m de hauteur. Généreuses, les floraisons des différentes espèces et variétés s’étalent du printemps à la fin de l’été. Ces plantes solides s’intègrent à merveille aux massifs d’arbustes ou dans les plates- bandes de vivaces. Les plus grandes espèces peuvent constituer de magnifiques haies libres, tandis que les plus petites s’adaptent très bien à la culture des bacs. Faciles à vivre, ces buissons tout terrain sont insensibles aux maladies et aux parasites et pratiquement indifférents à la nature du sol.

La plupart des spirées printanières possèdent une floraison blanche spectaculaire et de fins rameaux arqués sous le poids de leurs nombreuses fleurs. La spirée thunbergii ouvre la saison dès le mois d’avril et parfois plus tôt si le printemps est précoce. Son abondante floraison blanc pur la fait ressembler à une grosse boule de neige. Peu encombrante, elle forme un gracieux arbrisseau au port souple qui ne dépasse pas 1 m de haut. Le feuillage denté vert clair se colore en automne d’une parure jaune orangé.

La spirée vanhouttei fleurit un peu plus tard dans la saison. Elle se présente sous la forme d’un arbuste au port arrondi de 2,5m de haut. En mai-juin, le buisson croule sous une avalanche de fleurs et de rosettes blanches. Le feuillage n’est pas en reste puisqu’il se pare de belles teintes chaudes en automne

Les spirées japonica forment le gros de la troupe des spirées estivales avec un très grand nombre de variétés. Certains présentent un feuillage jaune or très décoratif dans une bordure, une rocaille ou dans un pot sur la terrasse.

Leurs exigences :

Elles se plaisent en plein soleil mais acceptent aussi une ombre légère. Cette exposition est même préférable pour les variétés à feuillage doré qui risquent de griller en plein soleil.

Ces buissons se contentent d’une bonne terre de jardin sans excès d’humidité avec un apport de compost ou d’engrais organique à la plantation.

La taille est nécessaire pour éviter la dégénérescence et peut être sévère. Elles se taillent à la fin de l’hiver ou tôt au printemps. Les spirées printanières se taillent juste après la floraison. Il suffit d’éliminer les vieilles branches à la base pour favoriser la croissance des nouvelles tiges sans toucher à la longueur excepté si l’on désire une silhouette plus touffue.

 

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